Pôle ISS
Le pôle ISS (Innovation Sanitaire et Sociale) de la corpo possède deux versants complémentaires :
- Une partie centré sur la santé publique qui a pour vocation de développer la protection des étudiants lors des événements (vis à vis des risques pouvant être présents lors d’événements festifs telles que les IST, VSS, risques auditifs, …) mais aussi de les sensibiliser tout à long de l’année à des sujets de santé publique.
- Une partie centrée sur l’écologie et le développement durable de l’AAEMR afin d’inscrire les différents événements organisés par la corpo dans un dynamique respectueuse de l’environnement.
La lutte contre les VSS
La lutte contre les VSS est un point crucial porté par l’AAEMR et le pôle ISS tout au long des événements organisés pour les étudiants.
> Définition d’une VSS : Le harcèlement sexuel est définis ainsi : tout comportement (propos, gestes, écrits…) à connotation sexuelle ou sexiste imposé à une personne de manière répétée (au moins deux fois). Le refus de la victime n’a pas à être explicite, mais peut « résulter du contexte dans lequel les faits ont été commis, un faisceau d’indices pouvant ainsi conduire le juge à retenir une situation objective d’absence de consentement » (Circulaire du 7 août 2012).
Pour être considérés comme du harcèlement sexuel, il faut que les comportements portent atteinte à la dignité de la personne (comme les « propos ou comportements ouvertement sexistes, grivois, obscènes ») ou créent une situation qui « rend insupportable les conditions de vie, de travail ou d’hébergement » (Circulaire du 7 août 2012).
–> Le Code pénal prévoit pour les auteurs de harcèlement sexuel des peines pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.
> Autres infractions à caractère sexuel : La loi distingue ainsi clairement le harcèlement sexuel d’autres infractions à caractère sexuel. Si ces autres infractions peuvent s’ajouter aux situations de harcèlement sexuel, elles ont des définitions précises.
- L’outrage sexiste : le Code pénal définit l’outrage sexiste comme le fait « d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.
- L’injure à caractère sexuel et/ou sexiste : le Code pénal condamne toute « injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ».
- L’exhibition sexuelle : le Code pénal condamne toute « exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public ».
- Les agressions sexuelles : elles sont définies par le Code pénal comme « toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise », c’est-à-dire tout attouchement imposé sur le sexe ou sur des parties du corps considérées comme intimes et sexuelles (le sexe, les fesses, les seins, les cuisses et la bouche).
- Le viol : le Code pénal définit le viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ». Toute pénétration (vaginale, anale ou orale) non consentie avec le sexe, la main ou un objet est donc un viol.
Comment réagir face à une VSS ?
1/ Assurer la sécurité de la victime
2/ Alerter les personnes compétentes pour s’assurer pour empêcher l’agresseur de reproduire la violence
- A la faculté :
- le personnel de la scolarité
- Les élus et élues UFR,
- la commissions DIHAMSS chargé de prévenir, détecter et prendre en charge les situations de Discrimination, Harcèlement, Maltraitance, violences Sexuelles et Sexistes affectant les étudiants et enseignants relevant de la Faculté de Médecine,
- Le doyen ou la doyenne de la faculté
- En événement : Les Trusted People présents sur place ou tout membre de l’organisation
Les numéros d’urgence en cas de violence sexuelle
Tu peux aussi parler à des professionnel-le-s de santé à ces numéros anonymes et gratuits (même d’un smartphone) :
- le 119, le service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger (appel anonyme), 7 j/7 et 24 h/24, ou en allant sur le chat du site www.allo119.gouv.fr, ouvert au moins de 21 ans, 7 j/7, du lundi au vendredi de 15 h à 21 h, et samedi et dimanche de 15 h à 19 h ;
- le 0800 235 236, ou sur le chat, Fil Santé Jeunes, 7 j/7, de 9 h à 23 h, www.filsantejeunes.com ;
- le 3919, Violences Femmes Info, 7 j/7, 24 h/24.
Si tu as d’autres questions sur le sujet des VSS ou que tu souhaites en apprendre plus, nous te conseillons de ne pas hésiter à aller voir ce guide proposé par l’ANEMF qui est très complet et donne de nombreux détails sur le sujet (notamment vis à vis des procédures que peux effectuer la victime) : GUIDE VSS ANEMF
Les autres risques en soirée
Les soirées étudiantes sont des moments de partage, de détente et de convivialité. Elles peuvent cependant comporter des risques pour la santé, notamment liés au bruit et aux infections sexuellement transmissibles (IST).
Le bruit : attention à votre audition !
Une exposition prolongée à des sons très amplifiés (musique, enceintes, cris en proximité) peut induire des dommages irréversibles de l’oreille interne, comme des acouphènes ou une perte auditive.
Recommandations :
- Évitez de stationner près des enceintes dès l’ouverture de la soirée.
- Faites des pauses régulières dans des espaces plus calmes.
- Utilisez des bouchons d’oreilles filtrants (souvent disponibles lors des événements étudiants) : ils réduisent le volume sans altérer la qualité de la musique.
- Accordez à votre audition un repos minimum de 24 heures après une soirée à fort niveau sonore.
Ressources utiles :
- Santé publique France – Risques auditifs liés au bruit
- Journée Nationale de l’Audition – Conseils prévention
Les IST : se protéger pour soi et pour les autres
Les infections sexuellement transmissibles (chlamydiose, syphilis, VIH, etc.) restent fréquentes chez les étudiants. Leur transmission peut être silencieuse et leurs conséquences sérieuses.
Recommandations :
- Lors de tout rapport sexuel, utilisez un préservatif externe (masculin) ou interne (féminin).
- En cas de multiples partenaires ou de rapport non protégé, réalisez un dépistage régulier.
- Le dépistage est gratuit, anonyme dans de nombreux centres — ne laissez pas le tabou empêcher l’action.
Où se faire dépister :
- Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) : rechercher un CeGIDD
- Service de santé universitaire / Médecin généraliste
Ressources utiles :